A la découverte de la R5 Iranienne

Carter Cash, leader du pneu d’occasion, vous présente la cousine de la cultissime Renault 5 : la Sepand 5. Pour rappel, la R5 a débuté sa carrière en 1972, est devenue Super en 1986 et a tiré sa révérence en 1996. Enfin pas tout à fait. Car pendant longtemps, il a existé quelque part dans un pays lointain, des R5 qui sortaient encore des chaînes de production et qui roulaient au quotidien. Eh oui, la Renault 5 a eu une jumelle du bout du monde !

En 1975 Renault passe un accord avec la SAIPA (Société Anonyme Iranienne de Production Automobile) . Ce dernier permettra à la Société Iranienne de fabriquer la Sepand 5, soit peu de temps avant la Renault Alliance lancée sur le marché américain. Il s’agit d’un modèle identique à notre R5, logo mis à part. Cette Sepand 5 a connu une longue carrière de 24 années de commercialisation, jusque 2000.

Crédit photo : turborenault.co.uk
La PK

Au passage du nouveau millénaire, les choses évoluent, enfin vous verrez, si peu. La Saipa cède la licence de production de la Sepand à un autre constructeur Iranien, Pars Khodro. Ce dernier décide d’apporter des modifications à la Sepand, en modifiant la carrosserie et les suspensions de la R5. Le résultat est le modèle PK, qui sera commercialisé de 2000 à 2005.

Elle présente des élargisseurs d’ailes et des voies élargies qui lui donne un petit côté baroudeur. Ce modèle adopte également les suspensions plus modernes de la KIA Pride (dont Pars Khodro assure également la production) ainsi que son moteur 1,3 L à injection, en lieu et place du bon vieux Cleon Fonte.
La new PK

A partir de 2005, sort la New PK. Cette fois, en plus du moteur, c’est un châssis de chez Kia qui est retenu. En l’occurrence, les trains roulants de la Kia Pride sur lequel on vient greffer une carrosserie de Renault 5. Un savant mélange qui a roulé jusque 2013.
Mais l’on peut se poser une question : peut-on considérer cette R5 comme faisant partie de la lignée de celle que nous avons connue ou est-elle une usurpatrice ? Bref, l’habit fait-il le moine ?