La Fiat Tipo a 30 ans !

Par Ludo • Publié le 08 Mar 2018 dans Événements

Un commentaire

Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler de l’anniversaire d’une voiture. Mais celle-ci est un peu spéciale pour moi car elle a le coffre rempli de souvenirs. La Fiat Tipo a 30 ans. Et ce fût ma première voiture…

Enfin, c’était la voiture familiale, celle de mon père puisque ma mère n’a jamais conduit (“une bonne chose”pour citer mon père). Mais c’est la voiture de mon apprentissage en conduite accompagnée (avec la main de mon géniteur sur le frein à main, nouvelle preuve de la confiance qu’il accordait aux capacités de conduire des membres de sa familles.) Puis la voiture que j’ai pu enfin conduire seul quand j’ai obtenu le fameux sésame rose. Et la vie, on la voit en rose quand on prend le volant seul pour la première fois. Peu importe où l’on va et ce que l’on conduit, c’est la plus belle voiture, celle qui vous donne un sentiment de liberté. Cela créée des souvenirs ça, et de ceux qui restent.

Premières voiture, premier passage aux rouleaux de lavage ( une antenne pétée), premiers entretiens mécaniques appris auprès de mon papa :bougies, contrôle des niveaux, vidange…Savoirs-faire qui m’auront aidés à intégrer Carter-Cash beaucoup plus tard. Premier accident, premier constat. Mais aussi premiers pépins mécaniques…

Bon au chapitre des pannes, je vous vois venir avec vos gros sabots. Fiat c’est de la m… Bah non, elle a été très fiable tout comme la Fiat 127 qui l’a précédée. La 127, c’était un peu la 205 Italienne. Increvable cette petite voiture. Vous l’aurez remarqué, on été très porté sur la marque Turinnoise chez moi.

Sans doute qu’avoir un voisin Directeur de concession, ça influence un peu…

Justement, je me souviens parfaitement quand nous l’avons choisi en concession. La Tipo m’avait fait pensé à une version plus grosse de la Uno. Moi j’aurai préféré que mon géniteur jette son dévolu sur la Tempra juste à côté. D’abord parce qu’avec son énorme malle arrière, elle en imposait plus. Et puis surtout elle avait un tableau de bord entièrement digital.

Pas d’aiguilles en vue, mais des diodes partout. C’est pas resté longtemps au catalogue mais ça donnait un côté high tech, comme si on était au commande de l’Enterprise.

Mais pourtant c’est bien au volant d’une Tipo Pop blanche que nous sommes rentrés un beau jour. Pop, bien que les deux hp de 10 cm  incrustés de chaque côté du tableau de bord et l’autoradio Philips cassette récupéré de l’ancienne voiture, transformaient pas exactement l’habitacle en auditorium. Côté équipement, c’était encore plus pauvre que dans une Dacia Logan à 7500 €. Pare-choc et rétros non peints, manivelles pour les vitres, les appui-tête étaient ajourés, pas de fermeture à distance et la direction était non assistée ! Je crois que le seul luxe était d’avoir un essuie-glace arrière.

Enfin à côté de cela, il y avait beaucoup d’espace à bord, elle était comfortable, agréable à conduire et on pouvait passer un avant bras pour changer une ampoule. Eh, il fallait bien quelques qualités pour quelle soit élue voiture de l’année 1988 ! Son châssis était au top et avait servi de base à l’excellent Fiat coupé…

Et c’est là que l’histoitre prend un tour tragique. Car elle s’est éteinte dans mes bras. Ou entre mes bras si vous préférez. Car j’étais au volant quand le moteur a lâché. La distri a pas été faite en temps et en heure . Et j’ai appris que ça, ca ne pardonnait pas…une autre leçon…

Aller bon anniversaire la Tipo !

Notez cet article

1 Commentaire


  1. bruno bindi

    8 mars 2018

    Servi : i , pas it . à part ça, belle petite histoire de la vie .

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *