Remplacer une poulie d’alternateur

Pour bien reconnaître les symptômes de défaillance, il faut, tout d’abord, connaître son mode de fonctionnement. Son rôle est de recevoir la courroie d’accessoire. Elle va ensuite entraîner le vilebrequin qui enclenchera l’alternateur. C’est donc ce dernier qui sert à l’intérieur du moteur. Il produit de l’électricité pour redonner de l’énergie à la batterie.

Il est aussi important de connaître les différents types concernant cette pièce. Il y a tout d’abord la découpleuse : elle évite les à-coups lors de la transmission. Il y a ensuite celle à profil poly-V : elle possède des stries et sa dimension est réduite comparé aux autres types. La troisième est la débrayable, elle diminue les à-coups de la transmission entre l’alternateur et le vilebrequin. La quatrième est celle à profil trapézoïdal : elle est rarement utilisée.

Quand est-ce qu’il faut changer cette pièce ? Généralement, on conseille qu’elle soit remplacée tous les 150 000 km. On recommande, par ailleurs, la même chose pour les galets tendeurs et la poulie damper. La fréquence du remplacement peut varier en fonction du niveau de l’usure de votre poulie.

Pour savoir si votre appareil est défectueux, nous vous avons fait une petite liste des symptômes, qui doivent vous mettre la puce à l’oreille. Si vous entendez des bruits anormaux qui proviennent de la courroie d’accessoire, ou que cette dernière saute, que vous avez des difficultés à démarrer ou que votre voyant de batterie est allumé sans raison. Il faut vous rendre à l’évidence. Un petit tour chez le garagiste est à prévoir. Il peut aussi arriver que la climatisation ne fonctionne pas correctement ou que vos phares ne s’allument pas. C’est pareil, ce sont des symptômes révélateurs.