Mitsubishi ASX : 1857 km avec un plein !

A l’heure où les prix des carburants explosent, la sobriété est un argument commercial de poids pour les constructeurs automobiles. Surtout lorsqu’il s’agit de promouvoir un nouveau moteur. C’est pourquoi se multiplient les expériences où les marques tentent de battre des records d’autonomie avec leurs modèles de voiture. Le dernier en date a été établi par Mitsubishi et son ASX…

Mitshubishi éprouve la sobriété de son Crossover
Car oui, l’ASX est bien un Crossover, qui même s’il est plutôt compact (4,30 m), reste un véhicule lourd dont on n’attendrait pas des prouesses en terme de consommation. Mais Mitsubishi a mis au point une expérience afin de démontrer la sobriété de son nouveau moteur diesel de 115 ch. Et pour ce faire, le constructeur japonais a fait appel à Felix Egolf, un pilote d’Airbus !

Il y a t-il un pilote dans le Mitsubishi ASX ?
Eh bien oui ! et ce dernier s’est même révélé être un conducteur émérite. En effet, Felix est parti le 25 juillet dernier du siège Social de Mitsubishi en Suisse à bord d’un ASX diesel 115 ch. Avec un plein, il a réussi à rejoindre l’Allemagne à une vitesse moyenne de 74 km/h et en ne consommant que 3.65 l/100 ! C’est 23,5% de moins que la consommation moyenne annoncée par Mitsubishi (4,8 l/100).
Les olympiades de la consommation
Les constructeurs automobiles ont multiplié ce type d’initiatives afin de promouvoir la sobriété de leurs modèles. On pourrait citer les 2536,40 km parcourus par la Ford Mondeo Econetic, 1200 km pour la Skoda Superb 1,4 TSI (essence) ou 1988 km avec le HDI 110 ch de la Peugeot 308.
Quel est l’intérêt de ces records pour l’automobiliste moyen ?
Bien entendu, ces prouesses de sobriétés sont obtenues dans des conditions exceptionnelles qui ne correspondent pas à la conduite de tout à chacun. Néanmoins, elles nous apprennent deux choses. La première est que le style de conduite a une répercussion significative sur la consommation. A chacun de s’adapter pour économiser du carburant grâce à l’éco-conduite. Le deuxième enseignement est que les moteurs modernes essence et diesel ne cessent d’évoluer pour devenir toujours plus sobres et moins polluants. Par conséquent, ils contribuent certainement à limiter l’impact de l’augmentation des prix à la pompe pour l’automobiliste.