Les garagistes devront proposer des pièces d’occasion en 2017

Par Ludo • Publié le 08 Juin 2016 dans Actus auto

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À partir du 1er janvier 2017, votre garagiste devra vous laisser le choix entre le montage d’une pièce neuve ou d’occasion. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une démarche écologique, mais aussi économique pour les automobilistes.

Une obligation

Le décret n°2016-703 du 30 mai 2016 prévoit qu’à partir du 1 janvier 2007, tous les garagistes seront tenus de proposer des pièces neuves mais aussi des pièces d’occasions dans le cadre de leurs interventions. Cela concerne les pièces suivantes : panneaux de carrosserie amovibles, garnissage intérieur et de la sellerie, optiques et phares, vitrages non collés et pièces mécaniques ou électroniques (moteurs, boîtes de vitesse et organes de transmission). Sont exclues les pièces du train roulant (rotules, triangles amortisseurs…) qui assurent la liaison au sol et qui sont soumises à une usure importante.

Des exceptions

Il existe des cas où l’obligation de proposer des pièces d’occasion ne s’applique pas :

“Lorsque le véhicule fait l’objet de prestations d’entretien ou de réparation réalisées à titre gratuit, ou sous garanties contractuelles, ou dans le cadre d’actions de rappel (…).

Lorsque les pièces issues de l’économie circulaire ne sont pas disponibles dans un délai compatible avec le délai d’immobilisation du véhicule qui est mentionné sur le document contractuel signé entre le professionnel et son client relatif à la nature des prestations d’entretien ou de réparation à réaliser.

Lorsque le professionnel mentionné à l’article R. 121-26 estime que les pièces de rechange automobiles issues de l’économie circulaire sont susceptibles de présenter un risque important pour l’environnement, la santé publique ou la sécurité routière.”

L’économie circulaire

Ce décret s’inscrit dans le cadre de l’économie circulaire qui favorise le recyclage des matières afin de limiter le gaspillage et la pollution engendrée par les outils de production.

Avantages/inconvénients

C’est donc une mesure écologique dans la logique du développement durable. Mais elle présente également un intérêt économique pour des automobilistes pour qui le budget de l’entretien auto représente un poste important et lourd à supporter en temps de crise.

Si beaucoup sont déjà clients des casses, certains peuvent émettre des doutes légitimes quant à la qualité des pièces qui ont déjà roulés. Pour les rassurer, le décret stipule que seules des pièces issues d’un centre de traitement de véhicules hors d’usage (VHU) agréé pourront être proposées aux automobilistes.

Les garagistes eux, se montrent très partagés sur la question. Car la marge dégagée sur les pièces d’occasion peut se montrer moins importante que sur les pièces neuves.

Enfin, ils perdront du temps à chercher des pièces d’occasion, et le vous savez ce que l’on dit : “le temps, c’est…”

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1 Commentaire


  1. Patrick Dupas

    14 juillet 2016

    Le principe est bien et part du principe de l’économie pour le client, sauf que cette obligation émanant de notre chère ministre de l’écologie, Mme Royal en personne, on n’oublie pas toutes les conneries qu’elle a déjà “pondue” depuis sa nomination !!!!! Donc encore une grosse connerie de Segolene qui ne verra jamais le jours, les garagistes auront autres choses à faire que de trouver des pièces d’occasions, en plus, s’ils gagné moins d’argent, ça va pas le faire !

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